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| Sujet: Fusions, acquisitions: Stratégie, finance, management Sam 16 Aoû - 18:31 | |
| Fusions, acquisitions: Stratégie, finance, management Olivier Meier et Guillaume Schier Dunod | 2009 | ISBN: 2100525247 | 322 pages | PDF | 3,9 MB La revue Résumés Pourquoi un tel engouement pour les fusions-acquisitions ? Pourquoi autant d’échecs ? Et pourquoi les échecs ne freinent-ils pas l’engouement des acteurs ? Ces trois questions qui n’en font qu’une sont l’objet même du livre d’Olivier Meier et Guillaume Schier. Leur ouvrage n’est pas le premier qui tente de percer l’un des plus grands mystères du capitalisme financier : l’obstination des grands groupes à fusionner (voire à « méga-fusionner ») en dépit du peu de création de valeur constatée ex post… Mais il est le seul à tenter de faire la synthèse des connaissances et de l’état de l’art sur le sujet, aussi bien sur le plan des choix stratégiques et de l’évaluation que dans le domaine de la mise en œuvre et des problèmes humains liés aux restructurations. Associant stratégie, finance et management et montrant l’interdépendance de ces trois disciplines, Meier et Schier opèrent une synthèse bienvenue. Les idées forces : Fusion-acquisition. Manœuvre stratégique de croissance externe désormais courante, vouée pourtant à l’échec dans près d’un cas sur deux. Techniquement, la fusion diffère de l’acquisition en ce sens qu’elle consiste en un transfert universel du patrimoine d’une société vers une autre, entraînant la dissolution de la première. L’acquisition, elle, n’est jamais qu’une simple prise de contrôle d’une cible par achat ou échange d’actions. Synergies. Concept phare justifiant le recours aux OPA-OPE. Concept cependant flou appréhendé surtout au travers de ses effets supposés sur l’efficacité économique de la nouvelle entité. Les synergies ne sont rien d’autre qu’une création de valeur supplémentaire. Elles sont généralement de trois types : synergies opérationnelles, financières ou managériales. Survaleurs. Autrement dit, le « goodwill ». Il s’agit là de la différence entre le prix payé lors d’une acquisition et l’actif net corrigé de la cible. En clair, le goodwill reflète la distorsion entre la valeur de marché de la cible et sa valeur comptable. Pouvoir de marché. L’un des fondements des rapprochements entre firmes. Selon cette logique, les entreprises se lanceraient dans de telles opérations afin de doper ou d’étendre leur pouvoir de marché. L’idée étant à terme de modifier le rapport de forces de leur secteur en leur faveur. Taille critique. Nouveau credo incontournable justifiant toutes les opérations de croissance externe. Ce principe de la «dimension nécessaire» est issu du passage d’une logique d’exportation à une logique de mondialisation, où il importe de grandir à tout prix à coups d’acquisitions, sous peine de s’exclure du jeu concurrentiel. Uploaded
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