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| Sujet: Le Commerce des promesses : Petit traité sur la finance moderne Sam 16 Aoû - 19:01 | |
| Le Commerce des promesses : Petit traité sur la finance moderne Pierre-Noël Giraud Seuil | 2001 | ISBN: 2020381109 | True PDF | 370 pages | 5.02 Mb Pour sa huitième édition, le Grand Prix 2001 du livre de management et de stratégie, organisé par L'Expansion Management Review, en partenariat avec McKinsey, vient de distinguer l'ouvrage de Pierre-Noël Giraud, Le Commerce des promesses, petit traité sur la finance moderne (Editions du Seuil). Par ailleurs, une mention spéciale Management a été décernée à Eric Albert et Daniel Nguyen Nhon pour N'obéissez plus (Editions d'Organisation)... La finance a envahi l'actualité. Sa complexité, l'énormité des sommes en jeu, la rapidité des fortunes et des ruines, la valse des Bourses et des monnaies, l'émergence de puissances hors contrôle des Etats, tout cela fascine ou inquiète. Ce qui, pour les uns, est victoire de la liberté et de l'efficacité n'est, pour les autres, que fatal dérèglement des capitalismes. Le premier objectif de l'auteur est ici d'écarter les peurs nées de l'ignorance et de faire naître d'une froide rigueur les questions pertinentes. Pourquoi et au profit de qui les capitaux circulent-ils ? Qu'est-ce qu'une bulle spéculative, comment naît une crise financière et qui en paye finalement le prix ? Pourquoi des inégalités croissantes accompagnent-elles la globalisation ? Les entreprises sont-elles désormais soumises aux exigences des fonds de pension ? Les Etats ont-ils perdu tout pouvoir économique au profit des marchés ? Autant de questions auxquelles l'auteur répond par des analyses d'une rare clarté. Il le fait en déployant toutes les conséquences d'un constat simple mais occulté : ce dont la finance fait commerce n'est jamais que des " promesses ", des droits sur la richesse future que rien ne peut garantir, car l'avenir est irréductiblement incertain. Au fil de cette enquête au cœur de la finance globale se dégage un message sans concession mais non sans espoir. La globalisation tend certes à engendrer ici ou là une croissance plus vigoureuse, mais aussi un monde plus brutal, imprévisible et inégalitaire, où les " compétitifs " sont tentés de se désolidariser des autres. Une croissance moins inégalitaire reste cependant possible ; elle ne dépend que du retour de la volonté politique, sous des formes, il est vrai, profondément renouvelées. Uploaded
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